Café turc

Le café turc, spécialité inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco, célèbre sa journée internationale chaque année le 5 décembre. L’art de son élaboration date de l’ouverture du premier café d’Europe, en 1554, à Constantinople.
Cette préparation était en vogue dans l’Empire ottoman et on en retrouve des variantes dans tous les pays qui étaient sous domination turque.
Pour le préparer, il faut moudre un bon café très finement. L’ustensile indispensable est le cezve, petit récipient muni d’un long manche. Le café peut être nature (sade), peu sucré (orta) ou très sucré (sekerli). Les puristes préfèrent le boire pur en croquant un loukoum.
Il est souvent coutume, après la dégustation, de retourner la tasse dans la soucoupe et de lire l’avenir dans le marc.
Lors de la préparation des mariages, on servait le café turc aux
deux familles, mais celui du futur marié était salé. S’il buvait sans sourciller, il était adoubé par la parenté de la mariée. 

Ingrédients pour 1 tasse

8 g de café moulu  très finement. Il doit présenter une texture analogue à la farine.

9 ml d’eau
Sucre.

Réalisation

Verser dans le cezve l'eau, le café et éventuellement du sucre.

Mélanger et déposer l'ustensile sur une flamme.

La préparation s’élève en moussant. On verse alors un peu d’écume dans la tasse et on renouvelle l’opération.

Après la troisième montée, on remplit la tasse et on boit à petites gorgées.